ArtAujourdhui.com
Actualité quotidienne
du marché de l'art dans le monde. Annuaire des lieux d'expositions
et dictionnaire des artistes. Agenda des foires, expos, vernissages...
Artpress
LA revue sur l'Art contemporain publiée en anglais et en français
qui propose en ligne une part de ses articles. Dossier du mois,
Art, Littérature, Vidéo, Photographie. Une revue de références qui
réclame des visites régulières. (28-10-03)
transversale
« Trans | ver | sa | le - 1 eine Figur durchschneidende
Gerade; 2 ein Land durchquerende Eisenbahnstrecke oder Fahrstraße
/ transversal, ale, aux adj. - 1. Qui traverse en coupant perpendiculairement
au sens de la longueur (ou de la hauteur). Quitter le boulevard
et prendre une rue transversale. 2. GÉO. Le profil transversal
résulte de l'abaissement des versants par l'ablation des
débris. 3. PHYS. La langue est constituée d'une
charpente ostéofibreuse, qui comporte l'os hyoïde
et deux membranes fibreuses, l'une verticale (le septum médian),
l'autre transversale (la membrane hypo-glossienne), sur lesquelles
viennent se réunir les dix-sept muscles qui assurent à
la langue sa grande mobilité. 4. SOC. compétence
transversale: Savoir-agir complexe fondé sur la mobilisation
et l'utilisation efficaces d'un ensemble de ressources. »
Ce site est une plate-forme sur Internet et une revue annuelle
européenne, publiée pour le compte de l'université
Franco-Allemande. Des contributions issues des différentes
sciences humaines et sociales ainsi que des disciplines artistiques
y sont agencées de façon à entrer en dialogue.
L'objectif est d'explorer la pensée européenne et
de contribuer ainsi à l'élaboration d'une poétique
culturelle de l'Europe. A côté de chercheurs et d'artistes
français et allemands, seront sollicités des auteurs
venant de tous les pays européens. Dans cette démarche,
la « connaissance » n'est pas conçue comme
un bien cumulable, mais plutôt comme un chantier permanent
- arts et sciences en recherche transversale Erkundungen in Kunst
und Wissenschaft accueille les différents modes de travail
scientifiques et artistiques non pas malgré, mais en raison
de leur diversité et encourage ses auteurs à inventer
des modes d'expression qui assument ouvertement leur nature réflexive,
essayiste et discursive. Cela exige de la part des auteurs le
courage de quitter les sentiers battus et de s'aventurer en terre
inconnue. (27-04-09)
Culture
visuelle articles
(26-10-10)
Études
sur l'art africain -
Un site très complet qui propose de nombreux textes qui permettent de découvrir
les diverses "pratiques" selon l'époque, le pays, les ethnies. Une
somme pour qui veut comprendre un art qui eut une influence décisive sur les
artistes au début du XXe siècle. (25-07-03)
Etudes
photographiques
"Editée par la Société française de photographie, Études
photographiques est la seule revue francophone consacrée à la recherche
en matière de photographie. (13-01-07)
Ironie
Pourtant, ni raillerie,
ni dérision, plutôt une interrogation critique et ludique sur l'art, la peinture, la littérature... Cette revue pose d'étranges questions, aborde des thèmes peu courants sous des angles inhabituels et donne des clés de lecture hors des sentiers battus. Parmi les archives ironiques (97 numéros sont parus à ce jour), on butinera de l'écriture mystique à l'art du tendre en passant par le rire de Renoir ou encore Picasso politique. L'intégralité des précédents numéros d'Ironie, ainsi que la totalité des suppléments et des numéros spéciaux, sont consultables sur le site (et imprimables à volonté). (27-07-04)
La
Critique.org
Revue d'art contemporain en ligne, trouvant sa spécificité dans
la qualité et l'exigence d'une approche critique « in process »,
au plus près des oeuvres mais aussi des artistes et des intermédiaires
de la création, galeries, centres d'art, musées, collectionneurs…
C'est une revue partisane qui souhaite remettre à sa juste place le rôle
de la critique d'art. Elle mène des partenariats avec des revues papier
et des manifestations innovantes.Elle affirme une position, attentive, engagée
et active, très vigilante quant aux conditions de production des oeuvres
et aux situations sociales, économiques et politiques de
l'art. (09-04-07)
Journal
of contemporary art on line
/anglais/
Revue d'art contemporain proposant essentiellement des entretiens
avec des artistes. Accès à une partie des archives de la revue
née en 1988. (25-02-03)
Paris-art.com
<< Depuis le mois de juin 2002, nous avons
mis en ligne plus de 500 articles illustrés par 1 800 images,
près de 200 ouvrages, etc. Le site est conçu de telle façon que
tout est toujours immédiatement accessible, en trois clics seulement,
et sans passer par le protocole compliqué des archives. Le pari
est double : mettre ce formidable outil qu'est Internet au service
de l'art contemporain, et contribuer à accroître la part de la
culture dans Internet. Il s'agit donc d'une double action : en
direction du milieu de l'art contemporain et en direction
de l'univers d'Internet. (...) Notre but est de proposer un panorama
large, aussi pertinent que possible, actualisé quotidiennement,
parfaitement documenté, facile d'accès, formellement attrayant,
et évidemment gratuit, de la vie de l'art contemporain à Paris
et en Ile-de-France. (...)>> (26-01-03)
Polart
(Poétique et Politique de l'Art)
Des chercheurs qui travaillent sur les rapports entre art, langage
et société. Autour de ce questionnement, le site
propose des actualités, des dossiers, des bibliographies
et des articles en ligne. (29-07-05)
Liens
brisés
© LittératureS & CompagnieS
R18-08-15
|
"Le
dessin et la couleur ne sont point distincts. Au fur et à mesure
que l'on peint, on dessine. Plus la couleur s'harmonise, plus
le dessin se précise. Quand la couleur est à sa
richesse, la forme est à sa plénitude."
" La lumière et l'ombre sont un rapport de couleurs. Il n'y a ni
peinture claire, ni peinture foncée, mais simplement des rapports de tons.
Quand ceux-ci sont mis avec justesse, l'harmonie s'établit toute seule."
" Faire un tableau, c'est composer. La peinture est l'art de combiner des
effets, c'est à dire d'établir des rapports entre les couleurs,
les contours et les plans." Paul Cézanne
" L'an
dernier j'ai suivi Claude Monet à la recherche d'impressions.
Ce n'était plus un peintre, en vérité,
mais un chasseur. Il allait, suivi d'enfants qui portaient
ses toiles, cinq ou six toiles représentant le même
sujet à des heures diverses et avec des effets différents.
Il les prenait et les quittait tour à tour, suivant
les changements du ciel. Et le peintre, en face du sujet, attendait,
guettait, le soleil et les ombres, cueillait en quelques coups
de pinceau le rayon qui tombe ou le nuage qui passe, et, dédaigneux
du faux et du convenu, les posait sur la toile avec rapidité.
Je l'ai vu saisir ainsi une tombée étincelante
de lumière sur la falaise blanche et la fixer à une
coulée de tons jaunes qui rendaient étrangement
surprenant l'effet de cet insaisissable et aveuglant éblouissement.
Une autre fois, il prit à pleines mains une averse abattue
sur la mer et la jeta sur sa toile. Et c'était bien
de la pluie qu'il avait peinte ainsi, rien que de la pluie
voilant les vagues, les roches et le ciel à peine distincts
sous ce déluge."
La vie d'un paysagiste, 28 septembre Maupassant,
1886
" Dire
que la couleur est redevenue expressive, c'est faire son histoire.
Pendant longtemps, elle ne fut qu'un complément du dessin.
Raphaël, Mantegna ou Dürer, comme tous les peintres
de la Renaissance, construisent par le dessin et ajoutent ensuite
la couleur. Au contraire les Primitifs italiens et surtout
les Orientaux avaient fait de la couleur un moyen d'expression...
De Delacroix à Van Gogh et principalement à Gauguin
en passant par les impressionnistes qui font du déblaiement
et par Cézanne qui donne l'impulsion définitive
et introduit les volumes colorés, on peut suivre cette
réhabilitation du rôle de la couleur, la restitution
de son pouvoir émotif." Matisse (1945)
" L'Art moderne repousse généralement la plupart des moyens
de plaire mis en œuvre par les grands artistes du temps passé [...]
Les peintres nouveaux procurent à leurs admirateurs des sensations artistiques
uniquement dues à l'harmonie des lumières impaires [...]C'est un
art plastique entièrement nouveau. Il n'en est qu'à son commencement
et n'est pas aussi abstrait qu'il voudrait l'être. La plupart des nouveaux
peintres font bien de la mathématique sans le ou la savoir, mais ils n'ont
pas encore abandonné la nature qu'ils interrogent patiemment à cette
fin qu'elle leur enseigne la route de la vie."
Les peintres cubistes, Guillaume Apollinaire 1913
" A
cet égard, on comprend l'hésitation et même
le recul de quelques uns devant la peinture de Nicolas de Staël
d'apparence trop élémentaire pour eux. Ils lui
cherchaient une profondeur, et celle-ci, il la leur présentait,
comme fond les grands artistes, tout en surface, et avec ce
dépouillement qui est si long à obtenir à partir
d'une richesse originelle, dépouillement d'ailleurs
qui n'entame en rien cette richesse. [...] Cette peinture faite à l'aide
des sensations tactiles et motrices, qui emploie la truelle
et le couteau plus que le pinceau, finit par caresser le cœur.
C'est -comment dire ?- une sorte de rêve abstrait."
Portrait posthume de Nicolas de Staël, Jean Grenier 1955
De
la surface vers le 'centre vital interne' de l'œuvre d'art :
observer d'abord les détails à la superficie visible de chaque
oeuvre en particulier (...); puis grouper ces détails et
chercher à les intégrer au principe créateur qui a dû être
présent dans l'esprit de l'artiste; et finalement revenir à tous
les autres domaines d'observation pour voir si la 'forme
interne' qu'on a essayé de bâtir rend bien compte de la totalité.
Léo Spitzer, Etudes de style, Editions
Galimard, Paris, 1970, pp. 60 et 61.
Renoncer
en quelques sorte à connaître l'art de penser et d'écrire
dans ce qu'il y a de plus fin et de plus délicat : ce
serait à-peu-près renoncer à connaître les lois, les principes
du goût.
P. Fontanier, Les figures du discours, Éditions
Flammarion, Paris, 1977, p. 67.
Quand
je peins, je suis dans ce que je ne sais pas. Claude
Viallat
"Quels
que soient les avatars de la peinture, quels que soient le
support et le cadre, c'est toujours la même question :
qu'est-ce qui se passe, là. Toile, papier ou mur, il
s'agit d'une scène où advient quelque chose (et si, dans
certaines formes d'art, l'artiste veut délibérément qu'il
ne se passe rien, c'est encore une aventure)."
Roland
Barthes
Lorsqu'un
artiste lutte avec la matière, toile, bois, son, mots, bien
que cette lutte produise, chemin faisant, des imitations
précieuses sur lesquelles nous pouvons réfléchir sans fin,
c'est tout de même cette lutte et cette lutte seule qu'en
dernière instance il nous dit : c'est là sa première et dernière
parole.
Roland
Barthes, "Sollers écrivain" 1978, Seuil ed.
Dans
l'appréhension que nous avons des objets, on oublie trop
souvent une détermination pourtant décisive : le niveau de
perception : en subvertissant simplement la taille des objets
présentés, on crée des objets tout nouveaux, bien que ce
soit toujours le même référent : changer de niveau de perception
c'est révéler l'inconnu.
Roland
Barthes, "Préface" à un album de photographies
de Lucien
Clergues, "Langage des sables", Agep, ed, 1980
Quels
que soient les avatars de la peinture, quels que soient le
support et le cadre, c'est toujours la même question : qu'est-ce
qui se passe là ? Toile, papier ou mur, il s'agit d'une scène
où advient quelque chose (et si, dans certaines formes d'art,
l'artiste veut délibérément qu'il ne se passe rien, c'est
encore là une aventure). Aussi faut-il prendre le tableau
(gardons ce nom commode, même s'il est ancien) pour une sorte
de théâtre à l'italienne : le rideau s'ouvre, nous regardons,
nous attendons, nous recevons, nous comprenons; et la scène
passée, le tableau disparu, nous nous souvenons : nous ne
sommes plus les mêmes qu'avant : comme dans le théâtre antique,
nous avons été initié.
Roland Barthes, l'Obvie et l'Obtus, Seuil ed, p
63, 1982
ÊTRE
MODERNE (1)
Être moderne, n'est-ce pas connaître vraiment ce qu'on
ne peut pas recommencer.
Roland Barthes, Bruissement de la Langue, p77, "De l'œuvre
au texte"
ÊTRE
MODERNE (2)
Être moderne, c'est savoir ce qui n'est plus possible.
Roland Barthes, Requichot et son corps (1973) ,
in l'Obvie et l'Obtus, Seuil ed, p 211, 1982
LA
REPRÉSENTATION
Au sens courant, qui est celui dont relève l'uvre
classique, la représentation désigne une copie, une illustration,
une figure analogique, un produit ressemblant ; mais au
sens étymologique, la re-présentation n'est que le retour de
ce qui s'est présenté ; en elle le présent dévoile son paradoxe
qui est d'avoir déjà eu lieu (
)
(Roland Barthes, Requichot et son corps (1973) , in l'Obvie
et l'Obtus, Seuil ed, p 207, 1982)
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